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Type
Decision
État
Actif

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Mots-clés
patrimoine culturel, inventaire (environnement), peuple autochtone, surveillance, coopération internationale, évaluation
Texte entier
Le Comité du patrimoine mondial,
  1. Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7A,
  2. Rappelant la décision 39 COM 7A.2, adoptée à sa 39e session (Bonn, 2015),
  3. Accueille favorablement les efforts continus consentis par l’État partie, en particulier pour les activités de surveillance et de sensibilisation des communautés riveraines, pour répondre aux menaces anthropiques qui pèsent sur le bien ;
  4. Note avec préoccupation la persistance de la recherche de l’or et le braconnage associé, ainsi que d’autres menaces d’origine anthropique, et demande à l’État partie de poursuivre ses efforts pour répondre à ces menaces, de mettre en œuvre les mesures correctives et de poursuivre l’exécution du plan de réhabilitation commencée en 2015 ; 
  5. Accueille aussi favorablement la volonté de l’État partie de préparer des évaluations d’impact environnemental (EIE) pour les deux projets miniers à l’extérieur du bien s’ils progressaient vers une étape autre que la prospection, et réitère sa demande à l’Etat partie d’assurer que ces EIEs incluent une évaluation des impacts potentiels de ces projets sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, conformément à la Note de conseil de l’UICN sur le patrimoine mondial : l’évaluation environnementale ; 
  6. Note avec satisfaction l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de suivi écologique élaborée avec l’appui de la GIZ (Agence allemande de coopération internationale), ainsi que les inventaires de la grande faune mammalienne qui ont été menés, demande également à l’Etat partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, pour examen par l’UICN, tout rapport concernant l’analyse des données recueillies lors de ces inventaires, afin de pouvoir confirmer le rétablissement démographique de la faune sauvage au sein du bien, et réitère également sa demande à l’État partie de définir, en concertation avec le Centre du patrimoine mondial et l’UICN, les indicateurs biologiques de l’État de conservation souhaité en vue du retrait du bien de la Liste du patrimoine mondial en péril (DSOCR) ;
  7. Réitère en outre sa demande à l’État partie d’inviter une mission conjointe de suivi réactif UNESCO/UICN sur le bien, dès que les rapports susmentionnés seront disponibles, pour examiner l’état de conservation du bien et les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives ;
  8. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des mesures correctives et des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 41e session en 2017 ;
  9. Décide de maintenir Parc national de la Comoé (Côte d'Ivoire) sur la Liste du patrimoine mondial en péril.