Réunion
Share meeting
Texte entier
Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la décision 38 COM 7B.51, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Prend note des progrès accomplis en matière de restauration et réhabilitation d’édifices au sein du bien du patrimoine mondial ;
- Note également que, à ce jour, seuls les termes de référence ont été finalisés pour la révision du plan de gestion et de conservation pour l’île de Mozambique (2010 – 2014), et réitère sa demande d’évaluation et actualisation du plan révisé avec la participation étroite de toutes les parties prenantes, y compris les populations locales, afin qu’il y soit tenu compte des questions relatives à la prévention des catastrophes, de l’augmentation de la population sur l’île, du renforcement continu du Bureau de conservation de l’île de Mozambique (GACIM), de la coordination entre les diverses parties prenantes institutionnelles et de la nécessité de promouvoir une plus grande interaction avec les partenaires pour l’assistance technique et la collecte de fonds ;
- Note par ailleurs que l’État partie a arrêté une zone tampon révisée en 2011 mais ne l’a pas encore soumise au Centre du patrimoine mondial dans l’attente d’une étude sur l’archéologie immergée existante, et prie instamment l’État partie de finaliser et adopter une révision de la zone tampon, conformément au paragraphe 107 des Orientations, dans les plus brefs délais ;
- Réitère également sa demande à l’État partie d’approuver la législation actualisée pour la protection et la conservation du patrimoine ;
- Demande à l’État partie de transmettre les détails du projet de réhabilitation de l’hôpital de l’île de Mozambique et de la forteresse de Saint-Laurent, ainsi qu’une étude d’impact sur le patrimoine (EIP) pour le projet conformément au paragraphe 110 des Orientations, au Centre du patrimoine mondial pour examen par les Organisations consultatives, et également d’informer le Comité, à travers le Centre du patrimoine mondial, de tout projet futur susceptible de potentiellement affecter la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, incluant son authenticité ou intégrité, conformément au paragraphe 172 des Orientations, avant que des décisions difficilement réversibles ne soient prises ;
- Demande également à l’État partie d’inviter une mission de suivi réactif conjointe UNESCO/ICOMOS/ICCROM sur le bien pour évaluer l’état de conservation du parc immobilier général du bien ;
- Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2017, un rapport d’avancement et, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 42e session en 2018.