Réunion
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Le Comité du patrimoine mondial,
- Ayant examiné le document WHC/16/40.COM/7B,
- Rappelant la Décision 38 COM 7B.15, adoptée à sa 38e session (Doha, 2014),
- Accueille avec satisfaction les progrès accomplis par l’État partie dans la révision du projet Meydan-e Atiq, qui a pris en considération les précédentes demandes du Comité, et note avec satisfaction qu’aucune liaison structurelle n’est prévue entre les nouvelles galeries et les murs historiques de la mosquée ou les structures reliées aux murs de la mosquée ;
- Encourage vivement l’État partie à prendre en considération la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien lors de l’évaluation du caractère approprié des nouveaux projets aux alentours de la mosquée Masjed-e Jāme’, en particulier s’agissant de leur relation avec l’environnement historique du bien ;
- Réitère sa recommandation que des évaluations d’impact sur le patrimoine (EIP) aient une section spécifique portant sur l’impact potentiel du projet sur la VUE, soient réalisées pour tout projet de développement à venir dans la zone tampon, en particulier s’il est prévu que ces projets soient directement attenants à l’ensemble architectural de la mosquée ou situés dans ses abords immédiats ; et demande qu’avant de prendre toute décision sur laquelle il serait difficile de revenir, l’État partie informe le Comité, par le biais du Centre du patrimoine mondial, de tout projet susceptible d’avoir un impact sur la VUE du bien, conformément au paragraphe 172 des Orientations;
- Demande également à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial des informations détaillées sur la potentielle pollution atmosphérique et sonore générée par les projets de revitalisation urbaine autour du bien, ainsi que sur les impacts potentiels des vibrations provoquées par la route souterraine sur le comportement statique des structures de la mosquée Masjed-e Jāme’, pour examen par les Organisations consultatives ;
- Réitère sa demande auprès de l’État partie afin qu’il finalise de toute urgence un Plan intégré de conservation et de gestion, et qu’il le soumette au Centre du patrimoine mondial, pour examen par les Organisations consultatives, avant son adoption ;
- Demande par ailleurs à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2017, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par les Organisations consultatives.